Aquilon sur le Départ.

Bientôt vingt minutes que la communication avait été coupée, Dereck disait avoir entendu du bruit et qu’il devait raccrocher. Il s’était enfin métamorphosé, bien tard pour un jeune, mais il est du même sang qu’elle, défenseur de Gaïa. Freya était triste de faire entrer son fils dans cette guerre qui verrai peut être leur anéantissement à tout ceux de sa race, mais la fierté l’emportait, jamais il n’a rejeter ses responsabilité, il combattra pour notre salut à tous comme toute sa lignée l’a fait avant lui.

- Vingt minutes…

Freya repris le combiné téléphonique en mains et composa lentement le numéro du logement de son époux et son fils sur Paris. Trois affreusement longues sonneries plus tard le combiné fut décroché à Paris.

- Allo ?
- Qui est vous ?
- Madame Felh ?
- Elle-même.

Une voix inconnue au téléphone ce n’est pas fait pour la rassurer, Dereck avait parlé de bruit et d’un danse-la-spirale-noire rencontré plus tôt en plein centre de Paris… Rien de bon.

- Ici le lieutenant de brigade Anvers. Je suis dans le devoir de vous annoncé le Décès de votre époux.

Le cœur de Freya se serra dans sa poitrine, alors que tristesse et colère se mélanger à cette nouvelle, l’envi de pousser un long hurlement la faisant frémir.

- Et Dereck, mon fils…
- Il ni as aucune trace de lui à part quelques vêtements déchirés qui pourrai lui appartenir.
- Il y as vingt minutes il était ici…{/i]
- L’armée vous présence ses condoléances Madame.

[i]La voix du lieutenant Anvers était tremblante sous la scène dont le carnage n’avait rien d’humain, cela le perturbant poussant à en dire trop au téléphone.

- Je ne comprends pas ce qu’il a pu se passer… tout ce sang…
- Moi je sais …

Freya raccrochât sèchement.

- Ils ont suivit mon fils… Qu’est ce qu’ils ont fait de lui…

La tension faisait tambouriner le cœur de Freya, elle saisi rageusement le téléphone composant un numéro qui répondit presque aussi tôt.

- Jorn au Caern de suite et emmène Lou.
- Freya ? Qu’est ce qui se passe ?

Freya laissa la question de Jorn en suspend. Elle se leva laissant la chaise retomber au sol dans la précipitation, elle bouillait de rage de plus en plus… Son mari et son fils… Elle n’allait pas laisser cela ainsi. Elle traversa la pièce mal éclairée pour se saisir de sa veste arrachant la poche d’un geste en saisissant les clés de son véhicule. Sortant rapidement de son domicile qu’elle ne pris pas la peine de fermer, les voisins purent entendre un rugissement d’enfer du moteur du véhicule tout terrain de Freya.
Elle se dirigeait vers la forêt noire, ce lieu qui avait vu tant de membres de sa lignée naître et mourir presque toujours de façon violente. Le 4x4 semblait faire des bonds sur la route menaçant de la quitter au moindre virage un peu sec. Enfin le véhicule s’immobilisât devant un petit bâtiment du quel sorti un homme de forte taille sa démarche marquait son impatience dans la raideur de chaque geste.

- Freya merde ! Qu’est qu’il se passe.
- Ils ont tué Gabriel et Dereck a disparut.
- Merde…. J’ai pas réussit à contacter Lou, il doit être au Caern.
- Alors on y va.

Les deux garous s’élancèrent côte à côte dans les bois courant à une vitesse surhumaine, la colère de la femme était tellement palpable que l’air en semblait lourd autour d’elle, Jorn n’osait pas rompre le silence qui les entourait lors de cette course qui semblait duré des heures. Au loin un hurlement semblant les accueillir se fit entendre, Lou les avait senti arriver, puis le hurlement mourut sur une note interrogative.
Il les avait senti arrivé Lou était content ses amis approchaient du Caern, mais aucune réponse en retour a son hurlement d’accueil, ce n’était pas normal, Jorn répondait toujours. Il s’assit sur son train arrière les attendant à côté de leur lieu de rendez-vous habituel à l’entrée du Caern, l’inquiétude commençait a poindre dans les idées brouillées du Lupus… ce n’était vraiment pas normal.

Lou bondit sur ces pattes lorsqu’il aperçut Freya et Jorn jaillir d’entre les arbres, les deux humains s’arrêtant justes devant lui. La mère de Dereck s’accroupit devant Lou le fixant alors que celui ci lui rendait un regard plein d’interrogation. Dans un geste presque humain le lupus posa une patte sur l’épaule de Freya.

- Gabriel est mort et ton cousin à disparu.

Ces paroles ébranlèrent Freya tandis que le loup perdais tout entrain à cette rencontre. Dans son esprit l’image de Dereck se brouillait pour disparaître avec celle de son père dans les ténèbres. Jorn ne trouva rien de plus approprié à dire que :

- Alors Aquilon repart en chasse.

Tout trois se redressèrent regardant vers le Cairn, les deux humains, l’homme, la femme et à leur pied un loup noir au gabarit tout aussi impressionnant.

Freya pris la tête du groupe pénétrant dans la partie habitée du Cairn en prenant soin d’éviter de croiser d’autre garou tant que possible. Elle savait qu’il y ait peu de chance qu’on les laisse partir tout les trois affaiblissant ainsi la protection des lieux. Jorn d’ailleurs aborda le sujet.

- Ils nous laisserons pas partir comme ça Freya.
- Hans ne posera pas de problème. Les nouvelles meutes sont opérationnelles.
- Mais pas assez expérimentée.
- C’est suffisant.

Jorn savait déjà que la décision était arrêter dans la tête de Freya et ça ne le dérangeait pas plus que ça, il aurait sans doute fait le même choix mais il fallait tout de même dire ces mots.
Les trois garou se dirigèrent ensemble vers un piton rocheux au centre d’une clairière, il suffisait de connaître le lieux pour repérer facilement la fissure dans la roche et se glisser dans la salle emménagé sous le monticule de roche et de terre.
Une salle a l’atmosphère lourde par le passé qu’elle véhicule, les murs encombrés d’étagère taillée à même la roche un Bazard fait de meuble pour certains en parfait état alors que d’autre semblait trop ancien pour être ouvert sans les amocher irrémédiablement. Ils se rendirent au fond dans ce qui semblait être une alcôve dont les trois côté comporte une saillie de roche chacun. Lou marqua un temps d’arrêt comme surpris de se rendre à cette alcôve et Jorn enchaîna rapidement sur la question qui devait préoccupé le loup.

- Tu compte les faire sortir de leur repos ?
- Oui. Et prend celui de Lou en passant.
- Ca marche.

Le grand blond se saisit des objets placés dans deux des alcôves en prenant garde de les laisse dans le tissu qui les protégeait de la poussière. Freya pris celui de la dernière des trois et retira le tissu qui recouvrais son Klaive. Une garde apparut se logeant comme si elle ne l’avais jamais quittée la main de sa propriétaire, lentement la lame… les deux lames parallèles firent leur apparitions, longues et fines chacune tournant le dos à l’autre, un miroitement bleu sembla les animer un instant avant de retrouver un éclat normal.

- On se mets en tenu et direction le pont le lune pour Paris.
- D’acc ma belle.

Chacun repris possession des ses affaires dans l’armoire qui juste à côté de l’alcôve contenait leurs atours de combat. Ils ne mirent guère plus de quelques minutes pour être en état de combattre avec chacun un sac sur le dos pour emporter le reste et les affaires de Lou qui restait sagement en Lupus à l’entrée de l’arsenal du Cairn de la Forêt Noire.
Une fois prêt les deux Homidés et le Lupus prirent la direction d’un bosquet plus touffu, sous un Saule espèce fort inhabituelle pour la région les attendait une marre peu étendu, peu profonde, ou les rayons de la lune semblait danser et animer les eaux d’une vie propre. Ils s’immobilisèrent devant l’étendu d’eau quand une voix rocailleuse résonna autour d’eux.

- Vous voilà sur le pied de guerre mes enfants. Aquilon sur le pied de guerre en pleine période de calme ? Tu me doit des explications Freya.

Freya qui espérait éviter cette rencontre à tout pris se retourna pour faire face au Doyen de leur Sept. L’homme bien que visiblement âgé restait une force de la nature dans toute sa splendeur, un géant aux boucles blanches dont la force tranquille aurait fait pâlir de jalousie un vieux chêne millénaire.

- Mon fils à disparu et Gabriel à rejoint Gaïa bien avant son heure.

Colère envers ces évènements et respect envers l’Ancien se bousculer dans la tête de Freya qui ne savait pas comment se sortir de cette confrontation.

- Et vous comptez aller cherche ce qui as était perdu sans me demander mon autorisation ? Je devrais la refuser par pur principe. Vous laissez le Cairn sans votre Ire pour le défendre. Avant de m’interrompre écoute moi Freya. Je veut que tu aille à Paris.

Elle fut rassurer par cette phrase plus que tout mais l’Ancien ne lui laissa pas le temps de répondre.

- Et tu demandera l’aide du Sept de la Feuille Morte dans les règles pour ton affaire, et que tu leur accorde ton aide si ils l’a demande pour une valeur aussi grande que celle qu’ils t’accorderons. Suis je compris ?
- Oui Père.
- C’est valable pour vous deux aussi Lou et Jorn.

Les deux garou acquiescèrent.

- Prenez le pont de lune et faite attention à vous. Perdre un Parent est difficile mais ne vous perdez pas vous même.

L’Ancien leur avait donner l’autorisation et partir et de prendre le pont de Lune… Luna les guiderai dans leur périple pour Paris, quelques minutes et ils y seront.