L’odeur du sang, du sang des hommes. Une louve qui hurle, la mère de pierrot, grande, forte et, a moitié humaine, semble se dresser comme une déesse de la guerre sur son trône de cadavres, brandissant une épée couverte d’un sang noir.
La voix de l’homme qui avait récupéré Croc-blanc resona dans sa tête
- Je suis comme toi, une créature moitié louve, moitié humaine. Je suis là pour t'aider, écoute mon histoire et je t'aiderais.
Il était comme lui, a peu près. En tout cas, ce loup était venu au bon moment. Et le plus amusant dans tout ça, c’est que Croc ne lui avait même pas demandé son nom pour le retrouver !
*assez rêvé, on se réveille !*
Deux gros yeux s’ouvrent, alors que l’echo de quelques oiseaux gazouillant resonait a l’interieur de la grotte. Dans un bruit sourd, le vent se mis a gronder en percutant les proies humides – la journée risquait d’etre fraiche. Croc-blanc, alias Pierrot, lui, ne se souciait pas trop de tout cela.
Couché dans la panière (on lui avait dit que c’était sa place ou dormir jusqu'à ce qu’on lui trouve une chambre) le jeune loupio pensait encore a tout ce qui c’était passé ces quelques derniers jours. dans son territoire il se trouvait déjà bien, mais bon, si il fallait sortir pour aider gaya ... sa serait juste une guerre de plusa mener !
Première étape après une longue nuit de sommeil, s’étirer et se gratter en se roulant sur le sol. Après sa « toilette » du matin, le loupiot alla se soulager a l’entrée de la grotte avant de se coucher devant la cheminée, parmi les peaux de bêtes.
En fait, il faut dire ce qui est. Croc-blanc était effrayé par le monde qui s’ouvrait a lui. Il lui faudrait du temps pour s’habituer a cela. Et c’est le regard perdu dans les flammes, le museau posé sur ses pattes avant, qu’il se repassa encore et encore le film de sa vie dans sa tête, cherchant je ne sais quel soutien dans ses souvenirs …