Werewolf : l'héritage
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 Decay [One Shot]

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Maeve Brise-de-Feu
Cliath
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Maeve Brise-de-Feu


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MessageSujet: Decay [One Shot]   Decay [One Shot] EmptyMar 15 Aoû - 18:38

Ce texte n'a strictement aucun rapport avec Werewolf, mais en attendant de vaincre le grand méchant chapitre 2 de Connmhaigh, je le poste afin de satisfaire la foule en délire de mes fans (Comment ça, je délire ? Il n'y a pas une masse de jeunes gens à moitié dénudé qui m'adule ? ... On m'aurait menti ?! OO).
Il y a eu une tentative de suite avortée dont je préfére oublier la nullité cosmique.

Decay


Comme une impression de… vitesse. Le monde défile et je ne contrôle plus rien. Les néons de lumière tracent le plan infini d’un sombre tunnel où je roule à toute vitesse, cigarette en main. Je n’ai plus peur de rien, je suis déterminée. Le monde défile et je vais m’envoler…

Comme une impression de… fureur. Mon estomac se tord et mes lattes s’allongent. Qu’importe où je vais, le tout est d’y aller. Et vite. Dans ce vortex vert et bleu, il me faudrait juste une éternité. Les flammes qui dévorent les tripes. La colère comme énergie. Toujours vivre dans cet instant où le monde explose en couleurs et en bruits… toujours.

Toujours.

Je jette mon mégot noirci et prends la première sortie qui se présente à moi. Le véhicule à nouveau docile continue sa course effrénée puis finit par ralentir peu à peu. Sortie du tunnel, j’arrive sous le ciel nocturne, presque violet. La ville s’étend à mes pieds, ou plutôt à mes roues, alors que je traverse la coupole de verre dans la solitude la plus complète.

Merde, plus de clopes. L’extase de la conduite me quitte. Passer de plusieurs centaines de kilomètres/heure à un misérable petit quatre-vingt, il n’y a rien de pire pour frustrer. Je m’arrête après dix interminables minutes sur un des transféreurs en direction du quartier Sept, et ferme les multiples ouvertures de ma beauté mécanique. Un dernier regard pour la voûte qui vire à l’orange…

La ville n’est rien. De vieux immeubles décrépis, de vieilles routes défraîchies, un éclairage pitoyable sous une protection faiblissante, des habitants qui se traînent le long de trottoirs défoncés : mon bolide qui traverse presque sagement leur vie n’est qu’un miracle de plus. Un miracle aux lignes parfaites, un miracle de sûreté et d’intelligence, mais surtout un miracle que je guide et qui tire de mes directions une bonne partie de sa majesté. Enfin, je pense. Je vaux plus que tous ces ploucs…

Je vaux plus.

C’est sûr.

J’arrive devant le building le moins détruit de la zone, et sans me poser de question je passe à travers les gonds défoncés de la porte. Hors de question de me garer dehors. J’arrête le moteur en plein milieu du hall, entre deux débris de colonnes. Je sors de mon ange de métal après avoir récupéré cette besace informe que j’appelle un manteau et y avoir fourré les quelques affaires méritant de m’accompagner. Je chipe son paquet à la réceptionniste et m’en grille une alors qu’elle m’indique un chemin que je connais déjà. Ca fait du bien, décidément… J’allais pas fumer dans la caisse.

La même montée, toujours. Les mêmes étages. Et la même porte grinçante et le même bureau. Et le même putain d’enfoiré qui regarde par la fenêtre, se retourne quand il m’entend et sourit.

« Tiens, bonjour, Decay. Je t’attendais… »

Putain de sourire.
Je le hais.

« Je crois que j’ai quelque chose qui pourrait t’intéresser. »

Je lui souris, un sourire mauvais, méchant, et lui sort par le menu tout ce qui m’est arrivé la dernière fois où c’était censé « m’intéresser ».
« - Et pour finir, j’ai failli me faire bouffer par une benne à ordure enragée.
- C’était un accident, voyons… »

Putain de sourire à la con. Putain de cheveux blonds platines, putain de costard blanc, putain de voix rauque qui me ferait frémir si j’étais pas occupée à empester la pièce de ma fumée.

« - Déconne pas, Jay. J’en ai marre de tes accidents. T’es un vrai fouteur de merde.
- Mmmh, tu ne disais pas ça, avant… »

Il avance, dépasse le meuble. Je reste campée sur place, l’œil toujours aussi noir. C’est ça, qu’il essaie de me charmer. Il me répugne, il me révulse, et j’en perds presque mon calme.

« - Viens au fait, allez !
- OK, OK… »

Il a parlé, et j’ai cru que j’allais le tuer.

« - Tu te fous de ma gueule ? Pff… Je crois que c’est la pire idée que tu m’aies jamais sortie, Jay.
- C’est une occasion unique.
- Ta gueule. J’ai rien d’autre à dire. Ta gueule. »

Je me suis détendue, et j’ai allumé une autre cigarette. J’aurais dû me douter que ce type était fini. Franchement…

« - Decay, c’est la chance de ta vie.
- Change d’expression.
- Je te propose une quête, une vraie ! C’est bien pour ça que tu vis, non ? L’effet pur de la réussite, la gloire, l’action, la…
- Ta gueule Jay. Sauver trois ploucs, c’est pas ce que j’appelle une quête. »

La discussion tourne en rond. Tourne jusqu’à ce que je m’énerve. Tourne jusqu’à ce qu’une énième clope me laisse un goût si amer que j’arrête de fumer. Tourne jusqu’à ce que Jay abandonne, ouvre son tiroir et me balance une enveloppe lourde de billets tout frais.

« - Merci, Jay. Bon, tes ploucs, y sont où ? »

Ca a toujours été comme ça entre nous. Le fric. La haine. Les viscères.

Il me donne deux, trois indications – un autre champ de ruines, à l’extérieur – et une autre date. Comme si j’avais autre chose à foutre.

Je sors. Il me faudrait de l’air. Il me donne envie de vomir. Même chemin inverse, jusqu’à l’hôtesse qui arrête illico son bavardage lorsque ses clopes, moins une bonne moitié, lui atterrissent à deux doigts de l’oreille. Je hais Jay.

Personne n’a touché à ma beauté, et je retrouve son intérieur avec un réel plaisir. Les sièges de cuir, les accoudoirs, le volant, les pédales… mon second corps. J’allume le moteur. Doux vrombissements de la liberté enfin retrouvée… Je démarre. Je suis libre, une liasse de fric entre les mains, mais libre, pour toujours et à jamais…

Je sors de la ville, et pour une fois pas par le tunnel.

Le trajet sera… court. Un instant de calme et d’éphémère au milieu des ténèbres. Seules les lumières artificielles de mon véhicule éclairent la route : l’espace urbain habité se réduit à celui protégé par la coupole, et c’est toutes vitres fermées que je trace ma voie dans l’ombre du vortex bien au-dessus de moi, entre les ombres mouvantes des rebus, des parias, des monstres et des rustres.

Qu’importe où je vais, le tout est d’y aller. Mais je ne vais pas n’importe où, malheureusement. Le ciel se décolore, c’est bientôt l’aube. Peut-être aurons-nous une journée verte aujourd’hui… ou même claire, qui sait. La couleur céleste n’est rien quand on vit à travers les parois teintes de l’essence de technologie dans laquelle j’habite. Ma destination approche, lentement, si lentement. Mes papilles que le tabac avait enflammées se sont calmées, mais ma générosité légendaire ayant rendu ses cigarettes à la secrétaire de Jay, c’est les lèvres vides que je gare mon automobile sur une esplanade de béton déserte. Inutile de préciser que cet état de fait n’arrange en rien la piètre humeur dans laquelle m’a mise mon rendez-vous.
En face de moi, un panneau me souhaite la bienvenue au quartier Trois de ses couleurs effacées. Ce monde est si lent, si pitoyable. Et Jay un enfoiré de première.
Je couvre le bas de mon visage d’un tissus pas trop sale qui traînait, prévu à cet effet, dans la boite à gants, enfile les gants en question, rajuste ma vêture, mon couvre-chef et ces quelques cylindres qui encore une fois vont me sauver la vie, et me prépare à sortir.

Un groupe de clodos attroupés prés d’un brasero improvisé me regarde passer, un œil mauvais sur ma démarche et l’autre envieux sur mon véhicule de rêve désormais sans vie. Ou presque : je leur déconseillerais de l’approcher si la puanteur de leur carcasse putrifiée ne me prenait pas à la gorge. Lépreux, gangrenés… Si le dégoût de mes narines n’égalait pas la pitié qu’ils m’inspirent, j’abrégerais la souffrance de toute cette populace à l’aide d’une jolie bombe.
Sans la vitesse de mon engin, je ne suis plus qu’une masse informe, un autre corps, un autre manteau de cuir vieilli, une autre silhouette. L’endroit est facile à trouver. Une boîte glauque où un ramassis de putes danse pour et avec une bande de loubards éméchés, qui tiennent à peine sur leurs pattes. Le barman essaie de me rappeler que j’ai rien à foutre dans son arrière-boutique, mais je l’endors sans broncher. Les autres, trop shootés, n’ont rien captés.

J’ouvre la fameuse porte en fer rouillé et descends dans ce qui se révèle être un souterrain. L’air est humide, ça va pas m’aider. L’obscurité n’est pas un problème, pas avec mon ‘équipement de base’. Retour à la terre, loin de la fureur des machines… Retour à l’eau ruisselante sur les pierres, retour au souffle chaud des profondeurs, à la lenteur caverneuse des premières heures de l’existence.
Le faisceau de ma torche rase les murs et les marches du passage délabré. Je croise rats et ordures dans une ambiance pestilentielle. J’enjambe un junky trop défoncé pour me remarquer, avant de me trouver face à une porte du même acabit que la précédente. Du bon vieux fer rouillé, prêt à vous donner le tétanos rien qu’à le regarder. Mais il en faut plus pour me filer la crève, et les éclats de voix qu’étouffe à peine le métal me poussent d’autant plus à pousser celui-ci arme en main.

La suite n’est qu’un carnage. Mon cerveau m’informe d’une pièce petite et peu aérée, de néons faiblards, d’une chaise sur laquelle un être de taille moyenne est ligoté et de deux autres corps dans un coin alors que j’abats froidement deux sbires et évite par pur réflexe le poing américain de leur chef. Je ne suis pas payée pour discuter.
Le chef en question, un gros lourdaud d’une trentaine d’années, atterrit par terre et tente de se relever… sauf que je lui laisse pas le temps de le faire. Pas de prisonniers, a dit Jay. Ou une autre phrase un peu plus classe. Rien à foutre. Un quatrième larron essaie d’ouvrir une autre porte en hurlant jusqu’à ce que j’achève sa tentative désespérée.

Une fois le rideau rouge de la colère retiré de mes yeux, je me permets un rapide état des lieux. Sur les sept personnes présentes dans la pièce à mon arrivée, quatre ont rejoint ce doux néant de l’inexistence, deux n’en sont visiblement plus très loin et la dernière est en état de choc, me fixant de ses grands yeux bleus.

« - Est ce que… vous aller me tuer… aussi ?
- Non. »

Je réponds tout en récupérant ce qui se peut sur les cadavres, avant de tilter qu’elle n’a pas ouvert la bouche. Relevant la tête je remarque l’étoile bleue sur son front – une médium, génial.

« - Pourquoi est-ce que vous les avez tués, eux ? »

Jay… je vais le tuer. Il sait pertinemment que je déteste les enfants.

Sans dire un mot je retourne les deux cadavres du fond. Visiblement, les parents de la demoiselle que je détache.

« - Et pourquoi je ne peux pas lire dans votre esprit, à vous ?
- Parce que je suis plus forte que les racailles qui t’ont enlevée, c’est tout.
- Mais pourquoi les avez-vous tués ?
- Je viens de te sauver la vie, tu pourrais pas arrêter deux minutes ?
- Mais ils ne voulaient pas me tuer, eux. Ils voulaient juste de l’argent. Pourquoi…
- Rah mais ferme-la, bordel ! »
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MessageSujet: Re: Decay [One Shot]   Decay [One Shot] EmptyMar 15 Aoû - 18:39

Je suis suffisamment vénère de savoir que ma paye va être divisée par trois pour pas qu’elle en rajoute.
Je prends la gamine sous le bras et remonte vers le bar, malgré les ondes de compassion et de pitié qu’elle tente de me faire avaler. Je marmonne un « Tes pouvoirs marchent pas sur moi, petite » et continue ma route. En haut tout est calme : la jet-set du pitoyable dort à renfort de ronflements sonores et de relents d’alcool. Je traverse la salle, toujours avec la gamine qui a renoncé à ses plaintes psychiques, et arrive sans regret à l’extérieur.

Journée claire, je l’avais bien dit : ciel blanc sale et soleil bleu fané. Le groupe de clodos a disparu, et ma beauté n’a pas une égratignure. Ca ne m’étonne pas : ils ont dû largement réaliser leur imprudence quand leur pote a eu la moitié du bras déchiqueté par mon système de sécurité. Ils peuvent tout me prendre, mais ils n’auront jamais ma perle, ma fierté, mon sang, ma Vouivre XX-03. Une œuvre d’art comme on en fait plus…

« - Est-ce votre voiture ? »

Tiens, je l’avais oubliée, celle-là. Bon sang… Qui a dit que les mediums étaient des êtres sages et modérés ? Ce sont des gamins comme les autres, juste une tache de naissance un peu bizarre sur le haut du visage et un parler presque ampoulé… Pas de quoi en faire un plat.

Le manque de clopes commence à se faire sérieusement sentir. Et merde.

« - Oui, c’est ma voiture. Même que tu vas monter dedans et rester tranquille jusqu’à ce que je te file à tonton Jay.
- Qui est ce Thon Jay ? Je n’ai pas de thon nommé Jay…
- … »

Je prends deux secondes pour respirer et ne pas lui exploser la tête contre le pare-brise, ça ferait désordre.

« - Laisse tomber, et s’il te plait, tais-toi. »

La conduite hors du vortex est un exercice apaisant et ressourçant, mais la présence de la jeune medium tends l’ambiance et garde mes nerfs dans la position boulesque où le combat les a placé. Je démarre et traverse ce qui fut autrefois les quartiers Trois et Six afin de rejoindre le bureau de l’enfoiré de service d’une manière certes longue, mais plus sûre.

Ca me donne le temps de réfléchir.

Un gang aussi minable que celui que j’ai décimé n’aurais jamais eu ne serait-ce que l’occasion d’enlever la famille d’une médium : les parents sont généralement assez atteints, et le médium le plus basique peut détecter des intentions violentes, voire les contrer. Non, ces gars-là vivent plutôt de petits trafics, alcools, drogues…
Ce n’est donc pas une affaire ordinaire. Qui plus est, Jay m’a envoyée pour trois personnes, et me voici en possession d’une semie-portion. Les cadavres avaient l’air assez froids, et mon enfoiré préféré ne m’aurait de toute façon pas dérangée pour si peu. Enfin, si, le connaissant…
… Non, ça ne colle pas. Le bar glauque, la médium presque insensible à la mort de ses vieux, il a toujours adoré les hyperboles mais n’aurait jamais appelé ça une ‘quête’.
C’est en voyant autant de militaires que la situation est définitivement classée comme n’étant pas habituelle. Cette zone presque désaffectée ne grouille pas d’armes aussi souvent, et les regards presque méfiants qu’on me lance me confirment que quelque chose ne va pas.

« Je sens de la peur… »

La voix de la gamine résonne une fois de plus au fond de mon crâne. Faut vraiment que je la fasse parler, sinon je vais virer cinglée.

« - C’t’à dire ?
- Tous ces gens… ils sont effrayés. Quelque chose de terrible vient de se produire, quelque chose d’affreux. Je n’arrive pas à savoir ce que c’est… il y a trop de métal dans votre voiture. »

Je hausse les épaules et continue ma route, évitant un barrage de police à l’entrée du quartier Sept. Un dédale de petites rues me fait arriver devant l’immeuble de Jay : tout ici semble désert… nous sommes donc dans la zone ‘de sécurité’.

Un pincement serre ce qui me reste de cœur, et ce pincement ne dit qu’une chose : ‘Hum, hum. C’est pas bon ça.’

Je gare doucement mon bolide en bas de l’escalier qui mène à l’entrée, et intime à la gamine d’en sortir. J’attrape mon manteau, l’enfile et sort de la voiture.
Au plus vite j’aurais filé cette mioche dans les pattes de Jay, même si c’est un destin que je ne lui souhaite pas au final, j’aurais la paix et je pourrais, à tout hasard, aller me racheter des clopes. Ca serait bien, ça, me retrouver des clopes. Autant se débarrasser tout de suite de l’empêcheuse de fumer en rond, et au diable l’instinct qui crie gare.

La petite presque sous le coude, je pénètre dans le hall. La lumière froide à travers les vitres sales ne me dévoile rien d’anormal. La secrétaire nous fixe de ses grands yeux éternellement vides, un sourire figé au coin des lèvres.

La medium panique et s’accroche à moi en éclatant en sanglot et en cri. C’est avec la gamine accrochée à la cuisse que j’avance jusqu’au comptoir. Pas une réaction de la part de la jolie décolorée.

Et cette odeur… merde.
Je claque mes doigts devant ses yeux, rien.
Merde.
Problème, là.
Je finis par la secouer, à peine…
Je suis trop lente à comprendre.
La tête roule sur le comptoir alors que le reste du corps s’effondre.
Oh, merde.

La gamine n’existe plus pour moi, folle je me rue dans l’escalier, jusqu’à ce putain de dernier étage où je me précipite dans son putain de bureau.

De derrière son meuble de travail je peux voir son bras, baignant dans une flaque trop rouge pour être vraie, dépasser. Comme dans les films. De la veste de son costume qui fut blanc s’échappe la manchette de sa chemise en soie noire, et de ses longs doigts fins, son revolver.
Je rejoins son cadavre et je m’agenouille, comme dans les films. La chevelure blonde, toujours impeccablement coupée aux épaules, s’est emmêlée. Ses yeux vifs se sont fermés. Les traits sont restés figés dans une expression sereine, presque aimable, parce qu’il savait que je viendrai, tôt ou tard. Je crois que je pleure.

La medium m’a rejoint et sans bruit est venue s’asseoir près de moi. J’ai séché mes larmes et j’ai passé une main sur son visage.

Je les tuerai.

Elle a demandé si je l’aimais.

« - Non. C’était mon frère. »

Fin
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