Werewolf : l'héritage
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 Maeve Conway "Brise-de-Feu" [validé]

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Maeve Brise-de-Feu
Cliath
Cliath
Maeve Brise-de-Feu


Nombre de messages : 241
Tribu : Fianna
Auspice : Galliard
Meute : L'Oeil Foudroyant
Date d'inscription : 16/07/2006


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MessageSujet: Maeve Conway "Brise-de-Feu" [validé]   Maeve Conway "Brise-de-Feu"  [validé] EmptyLun 17 Juil - 20:33

Nom : Conway (ou Connmhaigh en gaélique)
Prénom : Maeve (« enivrante » ou « fragile », selon les traductions)
Nom Garou : Brise-de-Feu
Lignée : Homidée
Âge : 17 ans
Tribu : Fianna
Auspice : Galliard
Totem personnel : Licorne

Maeve Conway "Brise-de-Feu"  [validé] T3
Meute : Meute de l'Oeil Foudroyant
Totem de la meute : -

-

Attaque : 2
Défense : 2
Agilité : 2
Santé : 2

Attributs :
Force : Maeve Conway "Brise-de-Feu"  [validé] F2
Dextérité : Maeve Conway "Brise-de-Feu"  [validé] D2
Vigueur : Maeve Conway "Brise-de-Feu"  [validé] V2

Compétences :
- Eloquence
- Séduction
- Guérison
- Erudition
- Linguistique (anglais)
- Sentir le Ver
- Resistance au poison
- Furtivité

Dons :
- L'Union fait la Force
- Voir la Vérité

Equipement :
- Veste en toile (DEF +1)
- Pendentif Wendigo (+ Sentir le Ver)
- (vide)

Description physique :
Rien ne laisse présager, de l’apparence humaine de Maeve, qu’il s’agit d’un garou. Son corps de frêle jeune fille à la peau pâle et aux membres fins ne dit rien de sa nature et seul un éclat furtif de ses yeux d’ambre permet à l’observateur assidu d’en deviner l’existence. Ses origines irlandaises s’entendent sans peine dans son léger accent – sur lequel elle force un peu depuis qu’elle a réalisé son charme – et se voient dans sa longue chevelure rousse.
Du haut de son mètre soixante-dix, elle promène son allure joviale dans les rues parisiennes, cachant le reste de ses attributs dans de larges vêtements, trop larges pour elle. La plupart de la gente masculine s’accorde en effet à dire que Maeve est jolie, voire très jolie, mais qu’elle ne se met que rarement en valeur.
Sa forme garou épouse sa forme première : une jeune et courte louve au pelage roux et aux yeux jaunes.

Caractère :
Maeve, dans son enfance humaine, était très fière de sa double culture, à la fois française et irlandaise, qu’accompagne en plus un bilinguisme certain. Conséquence logique, elle est très fière de sa double nature, à la fois garou et humaine. Le premier qui dénigre soit l’un soit l’autre de ses « côtés » en sa présence s’expose à une sévère remontrance, du type «nous-sommes-tous-les-mêmes,pourquoi-nous-déchirer-alors-que-nous-pourrions
-nous-compléter-enfin-bref-et-si-on-en-discutait-autour-d’un-verre-ça-serait-y-pas-plus-sympa?».
En règle générale, elle était dite par beaucoup de ses connaissances sympathique et tolérante. Son goût du rire et de la fête et sa tendance maladive à écrire un peu sur tout, à jouer un peu partout et surtout un peu n’importe quand en faisaient une amie idéale, un peu fofolle mais toujours prête à mettre de l’ambiance. Son changement n’a pas atténué cette facette de sa personnalité.
La seule différence entre Maeve l’humaine et la Garou qu’elle est devenue est les convictions profondément pacifistes de la première. Si l’adolescente n’aurait pas fait de mal à une mouche, la Fianna sait que certains de ses devoirs envers Gaïa et son peuple nécessitent parfois une intervention musclée et que le concept tout humain de « pardon » ne s’applique pas dans cent pour cent des cas.

Histoire :
I – De Dublin à Paris
La nuit étendait son voile sur la banlieue dublinoise. Tout était presque calme. C’était l’heure magique où ceux qui ont fait la fête toute la journée ne sont pas encore sortis des pubs déjà investis par ceux qui festoieront toute la nuit.
Tout était presque calme. Presque, car une voiture fendait furieusement l’air. Et heureusement, d’ailleurs, que tout était presque calme et les rues désertes, parce que personne n’aurait aimé voir la Glabro qui conduisait l’engin.

Moonlight Song, autrefois Creena Connmhaigh, gara sa voiture devant un petit pavillon semblable à mille autres. Sans prendre le temps de repasser sous sa forme homid, elle se précipita dans l’habitat que partageait sa sœur, le mari de celle-ci et leur petite fille. Elle jura en entrain. Cette odeur de sang… Cette odeur de chair… C’était trop tard.
La Glabro laissa finalement place à l’homid et Moonlight Song entrepris une exploration méthodique. La maison, dans un désordre impossible, montrait des signes de lutte. Ici et là, une trace de sang, une touffe de poil accrochée à un candélabre, qui avait dû servir de masse improvisée. En reniflant, la Garou se rappela combien Mara, sa sœur, aimait ses foutus candélabres, combien elle passait son temps à les astiquer, à en parler à sa gamine encore au berceau et surtout combien elle refusait de les utiliser sous prétexte que la cire les abîmerait.

La Garou secoua la tête. Mara n’était pas – plus – sa sœur. Ce n’était pas parce qu’elle avait quitté sa meute qu’elle n’avait pas non plus quitté sa sœur. Pourtant Pégase lui avait ordonné de venir en aide à cette femelle humaine qui hantait ses souvenirs et elle avait échoué. Son Totem lui avait demandé quelque chose et elle avait échoué. Mais l’Esprit avait ajouté quelque chose – « Protect the Child ». Pour une fois que ça n’était pas « Tu ne peux combattre le Ver ainsi, retourne parmi les Tiens », elle avait eu du mal à tilter.

Et elle était là, maintenant à la porte de la chambre d’amis, à contempler la très jeune Maeve qui gazouillait – alors que ses parents gisaient décapités dans le salon.
Il ne lui restait plus qu’un ordre logique à accomplir.

Petit un, ramasser les affaires de Maeve dans une grande valise.
Petit deux, ramasser les affaires de Mara et… comment s’appelait-il, ce type, déjà ? Sean, Sean Sullivan un nom comme ça… Mara avait voulu garder son nom de jeune fille, pour l’enfant aussi… donc les affaires principales de Mara et Sean dans une autre grande valise. Le tout sans pleurer à chaque fois qu’on passe devant les deux cadavres. Mourir la main dans la main, franchement…
Petit trois, ramasser ce pendentif bizarre qui a tout l’air d’avoir été abandonné par un Garou un peu survolté lors d’un combat acharné.
Petit quatre, trouver le téléphone de la maison.
Petit cinq, se souvenir de ses cours de Français.
Et petit six, appeler Jean.

« Allo ? Jean ? Oui, c’est… Creena… Tu souviens ? Oui, oui, Le Chant de Lumière de Lune en française, oui… Dis… Ton maison dans Paris… C’est toujours libre le chambre de servante ? »

II – Paris
L’aube se levait sur la capitale. Enfin, l’aube était levée depuis plusieurs heures déjà, mais il était tout de même sept heures du matin. Un jour d’été. Quelque part, dans un appartement au dernier étage d’un vieil immeuble, une tignasse rousse déboula dans le salon.
Maeve avait quinze ans. Ou plutôt Maeve venait d’avoir quinze ans, étant donné que c’était son anniversaire, son lever matinal s’expliquant par la présence de cadeaux sur la table du petit-déjeuner. C’était une idée de sa tante, qui partait d’une idée simple : pourquoi attendre le soir ce qu’on mérite dès le matin ? Maeve a-do-rait sa tante, mais celle-ci effrayait la plupart de ses amies, avec son accent à couper au couteau et son air vaguement… animal. Enfin, ça faisait un excellent rempart contre ses nombreux prétendants – combien n’avait pas fui en voyant cette grande femme rousse, au look tout droit sorti d’une histoire de pirate, leur ouvrir la porte ?

Bref. Ce matin-là, donc, la table en fornica de la cuisine supportait non seulement le traditionnel bol de céréales, mais aussi un certains nombre de paquets enrobés de papiers cadeaux, plus ou moins volumineux. Maeve ignorait comment autant de présents s’amassaient à Noël et à ses anniversaires, alors que le duo ne se nourrissait que de pâtes le reste du temps, mais quelque chose lui disait que l’un était la conséquence directe de l’autre.
En fait, il y avait beaucoup de choses que la jeune fille ignorait. Pourquoi sa tante avait fui l’Irlande après la mort de ses parents – dans un accident de voiture – pourquoi sa tante recueillait sans peine les chiens errants, pourquoi sa tante parlait aux loups quand elle pensait qu’on ne la voyait pas, pourquoi les autres Irlandaises que Maeve connaissait ne faisait pas d’aussi beaux vers, pourquoi la jeune fille se sentait bizarre certains soirs de Lune Gibbeuse, pourquoi celui qui logeait le duo ne leur réclamait jamais de loyer, pourquoi sa tante pleurait après avoir croiser certaines personnes dans la rue qui l’ignoraient, pourquoi les gens avaient peur d’elles, pourquoi le concierge portait la main à sa croix à chaque fois qu’il les croisait, et beaucoup d’autres questions auxquelles elle ne réfléchissait absolument pas en déballant ses cadeaux avec autant de grâce qu’une hippopotame dans un magasin de chaussures à talons.

Alors que sa nièce s’extasiait sur un enième livre sur la culture irlandaise, Moonlight Song, encore endormie, pénétra dans la pièce et se dirigea au radar vers la machine à café. Comment est-ce que cette petite faisait ? Et dire qu’elle l’avait traînée au lit quatre heures auparavant seulement…
« Contente de tes cadeaux, Maeve ? » marmonna-t-elle en enclenchant la machine diabolique. Un « oui !! » surexcité lui répondit. La Garou sourit et observa, presque attendrie, Maeve faire un carnage. Au programme : une flûte, même si la jeune fille maîtrisait déjà la guitare et le piano, quelques vêtements un peu médiévaux sur les bords, des CDs de musique traditionnelle et de hard rock… L’effeuillage des cadeaux pris une bonne heure. Non pas qu’il y en avait tant, mais Maeve tenait à les essayer tous et à tenter de composer un petit quatrain sur chacun – et encore, Song avait réduit les prétentions poétiques de sa filleule à une seule langue par cadeau.

« If you’re done, darling, I’d like to talk with you… Mais je te conseille de t’asseoir, d’abord. Oui, voilà, c’est mieux. Hum… »

Maeve avait quinze ans. Elle était au cœur de sa puberté, et l’instinct de Moonlight Song lui disait qu’il fallait prendre des dispositions en conséquence.

« Tu te souviens des légendes sur les Garous ? Celles que je te racontais pour te faire peur, le soir. Hé bien… Comment te dire ? Elles sont vraies. »

Il y eu d’abord des rires. Puis le doute commença à s’insinuer en Maeve. La seule chose qui la convainc réellement de l’équilibre mental de sa tante fut de la voir sous sa forme Crinos. Possédant le gêne loup-garou, Maeve ne fut pas sujette au Délire, et n’eut qu’une seule remarque, prouvant par-là qu’elle n’était pas intelligente pour rien.

« Dit… My parents weren’t killed in a car accident, were they ? »

III – De Paris à la Feuille Morte
Deux ans plus tard.

Une nuit couleur d’encre. Pas un nuage. Pas un rayon de lune. Maeve n’aimait pas ça.
Sa tante lui avait dit qu’elle rentrerait avant minuit. Il était une heure du matin. Maeve n’aimait pas ça du tout.
Plusieurs bandes de « djeunses » l’avaient croisée en rigolant. Maeve n’aimait pas du tout, du tout.

Bon, que tante Creena – ou Moonlight Song, comme elle préférait se faire appeler – ait une heure de retard, ce n’était pas la fin du monde. Depuis le meurtre sauvage de Jean, leur logeur, elle n’était plus vraiment la même. Mais qu’elle soit en retard après avoir voulu revoir un de ses anciens « amis », ça, c’était plus inquiétant. Maeve comprenait très bien que si tatie l’avait baratinée pendant des heures sur la meute, le respect du à la meute, etc, etc, c’est que ça tenait du même principe que ses sermons sur l’abus de caféine : faîtes ce que je dis, pas ce que je fais. Il y avait donc eu quelque chose qui avait poussé Moonlight Song a regardé avec regret les vieilles photos de Creena et Mara et à repartir au cœur de la ville. Dans de grandes crises de lucidité, Maeve se disait même parfois qu’elle y était un peu pour quelque chose.
C’était donc la culpabilité, tout autant que l’inquiétude, qui la poussait à s’aventurer dehors, la nuit, simplement armée d’un couteau de cuisine dans la poche arrière de son jean, dans les quartiers très, très populaires qu’affectionnait tatie.

Des bruits de bagarre l’attirèrent dans un cul de sac. Et puis soudain elle sut. Elle sut que ce manteau de cuir déchiqueté était celui de sa tante, elle sut que ce sac éparpillé lui appartenait et que cette louve noire sur laquelle s’acharnaient trois autres lupus était sa tante adorée.
Maeve vit rouge.
Elle n’avait jamais osé lever la main sur quelqu’un. Elle n’attaquait que pour se défendre. Mais une voix hurla en elle, et ce hurlement intérieur brisa par sa puissance toutes ses barrières morales de pacifiste bien propre sur elle. Ils avaient attaqués sa tante. Qu’importe qu’ils soient plus forts qu’elle ? Les Irlandais n’aiment pas qu’on touche aux leurs. Les Irlandaises, encore moins.

Quand Maeve laissa-t-elle la place à… à… à la Bête ? Elle n’aurait su le dire. Un instant elle avait des ongles et celui d’après, des griffes. Un instant elle avait des dents et, celui d’après, des crocs.
Certes, ce ne fut pas un bain de sang. Les trois agresseurs furent trop surpris, ou effrayés par autre chose, pour engager un véritable combat qui aurait été fatal à Maeve. Ils s’enfuirent.
L’adolescente se secoua et retrouva forme homid par un processus dont elle n’eut pas conscience.

Song gisait, haletante, au fond de la ruelle. Maeve s’en approcha. Malgré les capacités de régénération des Garous, elles savaient qu’elle ne s’en sortirait pas. Ils l’avaient eu.

« Ecoute moi, Maeve. Je vais mourir, alors écoute moi. Il y a longtemps, j’ai… fui mon clan par amour. J’ai dérobé aux griffes de Wendigos un homme qu’ils voulaient tuer. Une vieille histoire, de toute façon, entre ces imbéciles et nous. Enfin, moi, j’aimais cet homme. J’ai violé pas mal de règles de la Litanie, je me suis mise une de leur meute à dos et j’ai été chassée de la Nation Garou. Ils ont tué tes parents en voulant m’atteindre moi. Tu pourras trouver un bijou Wendigo dans mon sac. Je l’ai trouvé dans le salon de chez toi. Ca, c’est pour mon histoire. Yours begins now. You’re the last one – you’re the heir. Arrête de pleurer et écoute moi, Maeve. Tu es la dernière Connmhaigh… Je comprends maintenant pourquoi ta mère voulait que tu portes ce nom… D'autres Garous devraient venir te chercher. Suit-les et soit obéissante. Mais n’oublie pas… Tu es notre heir…. Héritière. Tu dois laver notre honneur. Tu es la dernière de cette lignée… Avenge… us. »
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